Repas des officiers

Tous les officiers et sous-officiers sont invités chaque soir à la table du capitaine naturellement. Nous mangerons, boirons, chanterons...

Seule règle, on ne parle pas boulot.

Je suppose tous les officiers sauf les officiers de quart et Trippes de poisson qui doit préparer les repas (vivement une recrue pour l'aider).
Vous avez le droit à chaque repas à un morceau de violon de la part de Rosie, d’histoire fantastique et héroïque sur Besmara de la part de Sandara, et de beuverie mémorable de la part de Grok, seul sly reste en retrait.
Tout le monde est encouragé à raconté ce qui la poussé à devenir pirate pour souder les officiers du navire entre eux et instaurer une relation de confiance
Qui commence ?:

Je me lance

Vous me connaissez sous le nom de Shirin qui est mon prénom, al Amestri c’est mon nom de famille originaire de Sadiyeh au Katapesh.
Shirin ça suffira.

J’ai une version courte : j’ai du fuir le Katapesh , j’ai traversé l’étendue Mwangi et j’en ai pas eu de bons souvenirs , Je suis arrivé aux Entraves pour refaire ma vie et acquérir au moins les moyens de me venger.

Avant de vous connaitre j’ai déjà dû tuer. Par vengeance, pas par plaisir, bien que j’ai apprécié les derniers râles de ma victime.

Sinon j’étais d’une riche famille marchande qui faisait du commerce sur la mer intérieure et comme j’étais douée j’ai suivi la voie des arcanes. N’essayez pas de me doubler sur la valeur d’un objet j’ai vu mon père le faire pendant 20 ans.

Mon rêve ici c’est de construire un trimaran capable de voyager aussi sur la grande mer de la nuit et de voguer d’étoiles en étoiles.

Mais d’abord La vengeance est un plat qui se mange glacial vieux proverbe quadiran…

Sandara Quinn:
- Je suis la fille d’un pauvre pêcheur et d’une couturière, j'ai grandi à Port-Enfer où mes parents, surchargés de travail, n’ont guère passé de temps avec moi. J'ai donc principalement grandi dans les rues du port, endroit difficile où j'ai très vite appris à se débrouiller toute seule. Quand je le pouvais, je travaillais sur les quais, prenant les boulots qui se présentaient, et je n’ai pas tardé à développer un flair exceptionnel pour les ennuis, en me construisant peu à peu la réputation de quelqu’un capable de se défendre seule. j'ai commencé à fréquenter les bars et les tavernes de Port-Enfer à l’âge de neuf ans et je me suis formée déjà aux ficelles de la navigation à l’âge de 12 ans. Ma véritable vocation m'est apparue une nuit, quand une flotte de pêcheurs, parmi lesquels se trouvait mon père, a disparu dans une violente tempête. J'ai alors imploré Besmara, la Reine-pirate, déesse de la piraterie, des conflits et des monstres marins, de me rendre mon père. Quand celui-ci s’en est revenu le lendemain, tabassé par les vents et à moitié noyé mais bien vivant, j'ai su que la déesse avait entendu ses prières.Peu de temps après cet événement, j'ai décidé de mettre sa vie au service de la déesse et j'ai érigé une petite chapelle en son honneur, sur les quais de Port-Enfer. Quand son père adoré a fini par mourir et j'ai pris la mer dans la ferme intention de vivre ma vie jusqu’au bout plutôt que de moisir dans un port oublié de tous. je venais seulement d’arriver à Port-Péril quand je suis tombée aux mains des recruteurs du capitaine Harrigan et s’est retrouvée à bord de l’Absinthe. La suite vous la connaissez.

Moi je suis né dans les entraves d'une mère marin. Sur un navire dont je n'ai jamais su le nom, d'une mère disparue en mer dont je n'ai jamais su le nom, d'un père, forcément elfe aquatique, dont...je n'ai jamais su le nom. .
J'ai su nager avant de savoir marcher et j'ai navigué plus souvent que marché, je suis des entraves par toutes mes extrémités.
J'ai fait le mousse depuis aussi longtemps que je me souviens, naviguer est pour moi naturel, donc quand j'ai été recruté abruptement par le capitaine Harrigan cela ne m'a pas gêné plus que cela.
Pour mes talents avec l'eau je les aient toujours eu, mais avec le temps ils se renforcent, pour le plus grand bien de l'équipage.

Je suis le baron Jeanselme de la croix, pur produit de la noblesse Galtaise, héritier du titre suite à la mort de mes frères ainés.
J'ai fuis la révolution pour ne pas perdre la tête en croisant une guillotine.
Je suis venu dans les entraves pour faire fortune et revenir chez moi une fois le calme rétablit, à moins que je finisse dans les entraves comme propriétaire d'une salle d'armes.

(Sur un ton plutôt ironique, tendant tantôt vers l'exagération dramatique, tantôt vers la comédie).

Hé bien, Torpalmundd, vous vous en doutez, ce n'est pas mon vrai nom... Mon vrai nom, c'est Ddnumlaprot... Mais j'ai toujours détesté ce nom imprononçable, et je doute que mes parents m'aient baptisé ainsi autrement que pour une vilaine moquerie... Je suis né plutôt petit vous voyez ... Je veux dire, pour un gnome...
Et je sens que cette taille m'a plutôt desservi, alors je compense autrement, forcément. Bref je ne souhaite pas trop parler de mon passé, j'ai coupé tout lien avec mes parents, ce que n'importe qui comprendrait quand on sait comment j'ai été peu nourri et élevé si chichement... Ca me fait plutôt mal de ressasser cette partie de ma vie.
Pour conjurer le destin, je voyage en prenant comme pseudonyme mon nom dans l'ordre inverse des lettres, en me disant qu'inverser mon nom inversera mon destin, fatalement ... (je mets volontairement dans ma voix des tons très légèrement hésitant faisant douter de la véracité de mon histoire, d'autant que je suis légèrement au dessus de la moyenne de la taille des gnomes et j'ai l'air plutôt bien nourri)

Quant à pourquoi je suis devenu pirate, hé bien c'est le talent du préparateur des drogues versées dans mon vin associées à la délicatesse des méthodes de Fléau (Besmara ait son âme) qui font que j'ai rejoint sans hésitation aucune l'Absinthe. Bon et je suis resté pour les yeux de Rosie forcément (je lui adresse un clin d'oeil). Et aussi un petit peu parce que cette vie est certainement au moins autant enthousiasmante que celle de barde de tripot à jouer à cache-cache pour échapper à la garde.

Bon, je comptais me présenter en dernière, mais il semblerait que notre moine est fait voeu de silence.

Je ne vais pas demander à Mr Torpalmundd d'accompagner mon récit de son instrument de prédilection... Mais j'ai mon petit lot de malheur, qui semble être un excellent moteur à la vocation de pirate.
Je suis né dans une tribu Békyar, au sud de la baie du Désepespoir dans le Sargava. Mes parents priaient Lamashtu, la mère des monstres et voyait en moi, une grande shaman de son temple.
Je ne vous cache pas que c'est un culte violent, cruel, esclavagiste, et qui aime pratiquer la mutilation et la scarification, autant sur les autres que sur eux même... Comme le prouve cette magnifique carte de la souffrance sur mon dos...
Bref, je ne sais pas ce qui a poussé mes aînés à suivre cette voie, je n'ai jamais ressenti de joie à souffrir et faire souffrir, mais un jour ou je profitai d'une belle matinée au bord de la plage, j'ai vu une petite amphore à vin bouger, qui tournait dans un sens puis dans l'autre.
Oui cette petit amphore à vin avait une queue et deux pattes qui frétillaient de panique. Je ne vous explique pas la calvaire pour libérer l'animal sans le blesser, c'est moi qui m'écorcha le pouce.
Et ce petit gredin en profita pour essayer de me le manger. Bon il n'était pas plus gros qu'un rat heureusement...
J'ai finalement décider de le mettre dans une petit mare discrète proche du village, et j'allais passer du temps en son compagnie. Enviant le calme de ses digestions, et ses moments de chasse et de patience infinie.
Je ne pouvais ni en parler ni le ramener, vous vous doutez bien que chez "nous", ce genre de faiblesse était rapidement corrigé... Et petit crocodile grandit, il doubla de taille la première année, et se mit à avoir des envies de ne plus me quitter.
C'est là ou j'ai pris ma décision, je n'y avais jamais songé avant, mais ce fut une évidence, j'ai courru au port le plus proche et me fit embaucher comme mousse dans le premier bateau qui partait.
Et ce sentiment de liberté lorsque le bateau quitta le port, cette émotion fut tellement puissante, je me sentie si légère, que je la ressent à chaque départ de bateau. C'est une drogue pour moi, je veux la ressentir, je veux voguer car c'est ma liberté qui s'exprime.

Bon pour finir avant que vous vous endormiez, j'ai fini par atterrir récemment à Port-Péril, l'idée d'être pirate était bien ancrée en moi, mais mes liens avec Sakamin était tellement fort, que je compris que j'avais en parallèle de ma formation de shaman, développé en mon âme une relation forte avec la nature et en particulier les crocodiles.
Mais ce n'était pas au nom de Lamashtu, cette relation avec la nature n'était pas que destructrice, elle était aussi créatrice, douce comme une brise d'été et puissante comme un ouragan en mer. L'ennemi de Lamashtu m'avait touché. Gozreh.

J'ai rejoint rapidement son culte à port Péril, les attiseurs de tempêtes et mon rêve est d'allé le rencontrer dans l'Œil d'Abendego.
Puis j'ai assisté à une représentation bardique de bonne qualité et j'ai atterri ici, avec vous.

Je ne vais pas demander à Mr Torpalmundd d'accompagner mon récit de son instrument de prédilection... Mais j'ai mon petit lot de malheur, qui semble être un excellent moteur à la vocation de pirate.

En une dizaine-quinzaine de secondes après que j'ai entendu ta première phrase, tu as un son de violon plaintif et lancinant qui monte...
J'écoute la suite ...